Céline Herminie

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Rares sont celles et ceux ayant les yeux ouverts,

Pouvant voir la beauté et l’immensité de l’Être.

Ces simples d’esprits ayant tout abandonné jusqu’à la dernière goutte de leur personnalité.

Celles et ceux qui ont su mourir avant même que la mort ne vienne.

Qui ont la vision juste, celle de l’éternel.

Ces Êtres qui en un regard vous offrent le ciel et la terre,

Le soleil, l’air et en un sourire, tout l’univers.

Leur précieuse Présence est la plus grande des richesses.

Une Présence qui semble absente pour le commun des mortels.

Toutes nos possessions, nos biens, notre savoir ne sont rien face à la beauté de leur lumière.

Ils portent en eux, la puissance des torrents, la majesté des montagnes, le scintillement des étoiles, la foudre et les éclairs.

Ils sont le plus profond des mystères,

ils ne sont rien et par là même, peuvent tout être.

Leur silence vous délivre du monde et de ses chimères,

Leur parfum, une invitation au voyage vers l’unité de l’Être.

Ce qui émane d’eux peut-être troublant pour le mental conditionné qui se méfiera toujours de tout cet amour partagé sans que rien en retour ne soit attendu ou réclamé.

Le personnage auquel beaucoup s’identifie, qui pense donner mais n’est là que pour prendre, qui parle d’amour mais n’est qu’un comptable faisant sans cesse le bilan du donner et du recevoir,

se méfiera toujours de ces Êtres qui s’offrent totalement dans la fulgurance du moment.

Si la Grâce vous est donnée de rencontrer un Être aussi pur, Laissez vous aimer, laissez vous toucher par sa simplicité, par son authenticité et par sa Lumière.

Abandonnez vous à la puissance de sa Présence sans aucune résistance.

Acceptez avec courage l’invitation au voyage.

Le chemin qu’il vous indiquera sera toujours le plus court, le plus direct et le plus simple.

Et même si cette voie vous semblera obscure, il saura sans nul doute l’éclairer et la rendre sécure.

Il jouera pour vous la symphonie ultime pour qu’enfin vous puissiez vous souvenir...

Pour que vous ayez la vision vraie et que l’invisible devienne visible.

En sa compagnie, le temps disparaitra pour que l’éternel apparaisse,

Que le silence en vous se fasse,

Et que chacun de vos pas, portés par la Grâce,

Ne laissent sur cette terre, plus aucune trace.

Tu dis faire les choses par amour

Mais tu attends toujours quelque chose en retour.

Ton geste n’est jamais gratuit,

Tu attends, tu espères ne serait-ce qu’un merci.

Tu donnes pour masquer ta misère profonde

Et tu fais peser sur l’autre le poids lourds de tout ton monde.

Tu sembles être généreux mais sembler n’est pas être,

Ce que tu donnes au final est tout ton mal-être.

Tes offrandes cachent ta violence et ta colère

Et ton soi-disant amour, un jour, se transformera en haine.

N’ayant pour toi-même aucune estime,

Tu recherches à l’extérieur ce qui pourrait combler ce vide,

Celui que tu sens tout au fond de ta poitrine.

Ce trou béant, ce puit sans fond

Que tu essais de remplir de multiples façons.

Nourriture, travail, lectures, relations,

Pour toi, Tous les moyens sont bons !

Tu te sers de l’autre comme tu te sers d’une poubelle

Déversant en lui les détritus flottants

De ton passé toujours bien présent.

Pour un court instant te voilà donc soulagé,

Non pas d’avoir gracieusement donné,

Mais de t’être tout simplement allégé.

Tu donnes pour voir dans le regard de l’autre

La reconnaissance et l’amour que pour toi tu n’as pas.

Et s’il ne répond pas à tes attentes,

Tu le rendras responsable de toutes tes souffrances.

Tu ne peux donner aux autres ce que tu n’as pas,

Pas même à tes enfants pensant pourtant être là.

Tu crois leur offrir le meilleur ?!

Mais le meilleur pour eux serait que tu te vois.

Tu donnes pour que l’on dise que tu es quelqu’un de bien

Et sur lequel on peut compter

Alors que tout en toi crie famine, venez vite me sauver !

Tous tes efforts pour être aimé et reconnu

T’éloignent de la maison de la vérité et de l’absolu.

Mais un jour viendra où la vie t’apprendra ce que aimer veut dire.

Parce que c’est le seul et unique but,

Si but il y a,

La seule et unique voie,

Celle du retour au Soi.

Elle te retirera ce à quoi tu t’es accroché,

Tous tes biens si durement accumulés.

Tout ce qui est éphémère disparaitra,

« celui qui veut sauver sa vie inévitablement la perdra »

Nu tu es arrivé et nu tu repartiras,

Et c’est à l’heure du jugement dernier

Que l’ultime question te sera posée,

As-tu, sur cette terre véritablement aimé ?

La porte de Mon coeur est grande ouverte,

Veux-tu, mon ami, en franchir le seuil ?

Je t’offre ici ma vérité nue,

Mes forces et mes failles,

Ma fragilité et mon immense courage.

Je t’offre ce que Je Suis à cet instant précis,

Et même si tu t’en sers de ce coeur

Pour nourrir ton immense orgueil,

Sache que jamais sa porte ne se refermera,

Que toujours simple il restera.

Je te propose mon Ami,

Ce qui est précieux et ce qui est rare,

Ce qui est tant recherché

Et qui pourtant nous effraie : l’intimité.

Je te propose ce voyage,

Dans la vérité crue de notre humanité,

Dans la splendeur de notre Divinité !

Je t’invite à plonger avec moi dans des profondeurs abyssales.

Je suis prête à te laisser découvrir mon enfer,

A ce que tu t’enivres de ma douce et chaleureuse lumière.

Auras-tu mon ami le courage d’en faire tout autant ?

De t’offrir à moi tel que tu es à chaque instant ?

Je suis un livre ouvert

Qui jamais ne se referme.

A qui veut bien le lire

J’offre ici toutes mes rimes.

Je n’ai pas peur de les perdre,

Il n’y a rien que je ne veuille garder,

Je Suis ici, tout simplement, pour aimer.

Je Suis comme ce fragile coquelicot,

Si délicat et pourtant si beau.

C’est justement son immense fragilité,

Sa si précieuse simplicité

Qui lui procurent tant de beauté !

Le coquelicot ne cherche pas à être fort

Ni à se protéger d’un éventuel danger.

Il sait qu’une brise légère

D’une seconde à l’autre peut l’emporter.

Alors à cet instant il aime intensément

Il donne tout ce qu’il est absolument !

Dit-on d’une fleur que ce qu’elle donne est beaucoup trop ?

Ou que son parfum n’est pas assez fort ?

Pourquoi alors nous jugeons-nous si sévèrement ?

De quoi avons-nous peur ?

Que l’amour détruise nos illusions ?

Qu’il les brise alors en un instant !

Que nous soyons tous libres, légers et transparents !

A l’image de cette fleur,

Notre passage sur cette terre est éphémère,

Alors offrons ce que nous sommes

Sans avoir peur de tout perdre,

Sans avoir peur du jugement.

Partageons notre unicité,

Vivons ces instants avec une rare intensité !

Soyons simples, soyons des livres ouverts,

Ne nous préoccupons pas de demain

Et laissons partir hier !

C’est dans un élan d’Amour infini que tu es venu sur terre,

Au risque d’oublier ton pays de Sérénité, de Joie et de Lumière.

De voiles d’ignorances lentement tu t’es couverts,

Troublant ainsi ta vue,

Te donnant l’illusion d’être ce corps avec tous ses attributs.

Dans la prison du mental tu t’es toi-même enfermé,

Oubliant d’où tu viens mais aussi qui tu es.

Tu sentais, sans la conscientiser, cette douleur de te croire séparé.

Tu pensais devoir défendre tes idées, tes biens si durement accumulés et parfois même ton corps.

Tu marchais dans ce monde tel un somnambule ne sachant pas qu’il dort, tel un fantôme se croyant pourtant bien vivant.

Te sentant orphelin, et dans une amnésie certaine, tu luttais contre le vent, réagissant ici et là au mouvement de la vie.

Tu t’inventais des histoires, jouais tour à tour à la victime, au sauveur et au bourreau,

Et parfois même à te faire peur.

Il t’arrivait souvent de sentir un manque, comme un trou béant au fond de ta poitrine.

Tu cherchais alors à le combler, désespérément à être aimé.

Tu cherchais à l’extérieur qui ou quoi pourrait faire taire cette douleur.

Tu essayais de comprendre, tu as même travaillé sur toi !

Mais, malgré tous tes efforts, tu faisais inlassablement le même constat :

Ce trou béant était toujours bien là !

Et à chaque instant, inconsciemment, tu reniais ta nature véritable et ce pourquoi tu étais venu t’incarner.

Tu ignorais que tu portais au plus profond de toi la Lumière éternelle et

Que son rayonnement, en un seul instant, pouvait te libérer de toutes tes chaines.

Tu ne pensais qu’à t’enivrer davantage par des plaisirs futiles, des amis de passage.

Tu en voulais toujours plus, car rien ni personne ne pouvait satisfaire l’appétit féroce de ton petit moi.

Et pendant tout ce temps, la Mère Divine veillait sur toi et te regardait jouer.

Elle déposait sur ton chemin des cailloux plus ou moins grands

Pour que tu rentres à la maison et que tu te reconnaisses enfin !

Seulement, aveuglé par ton ego, tu restais sourd à ses appels répétés.

Tu ne les voyais pas comme des opportunités pouvant mettre fin à ton errance,

Mais plutôt comme de nombreux problèmes qu'il te fallait surmonter.

Alors un jour, avec tout son Amour, elle t’a ordonné de rentrer.

Elle a hurlé si fort que tout ton corps se mit à trembler.

Elle l’a fait par Amour,

Pour ne plus que tu te prennes pour une entité séparée,

Pour que tu cesses de souffrir, de te sentir abandonné.

Car elle n’a rien manqué de tous tes je(ux).

Des siècles durant elle t’a regardé jouer.

Mais comme elle t’aime, et parce qu’il est l’heure, elle ne veut pas que tu sois hors de toi,

Que tu traines dans un monde cruel, violent et terriblement froid.

Avec toute sa douceur, sa puissance et sa force, elle t’a dit :

« ll se fait tard mon enfant, tu dois rentrer à la maison, tu dois te souvenir… »

Alors la Grâce opère, elle te foudroie en un seul éclaire !

L’Amour déchire tes voiles, ouvre des espaces plus vastes et te remplit de Lumière.

Tu ouvres enfin les yeux et t’approches peu à peu de ce qui est réel.

Il t’arrive parfois d’entendre ta voix et de sentir ton doux parfum,

Seulement l’illusion est si forte que tu replonges et te reprends pour quelqu’un.

Une fois de plus tu dis "je", tu t’attaches à ton histoire, à tes pensées, à tes problèmes.

Tu utilises le verbe Aimer aussi à tort et à travers.

Tu dis "je suis triste", "je suis las", "je suis désespéré".

Tu choisis la médiocrité, la laideur à la beauté.

Alors Dieu, comme toujours met sur ta route des lanternes pour t’éclairer.

Des âmes plus anciennes, plus expérimentées.

Des lumières comme toi mais qui n’ont pas oublié.

Elles te prennent par la main, t’accompagnent sur le chemin.

Elles te l’avaient promis avant que tu sombres dans l'amnésie.

Avant toi, elles aussi ont joué au jeu de la vie.

Déjouant les pièges du mental et de l’ego,

Elles ont fini par laisser derrière elles

L’héritage des « moi » passés,

Elles ont cessé le combat, elles ont cessé de lutter.

Elles connaissent l’histoire, elles connaissent la chanson,

Elles te murmurent elles aussi de rentrer à la maison.

Elles se montrent parfois très douces et parfois plus sévères.

Mais tu l’as bien compris mon Ami, l’Amour est ainsi…il n’y a rien de personnel.

Puis, peu à peu tu acceptes de te dévêtir, de te soumettre à Sa Volonté.

Tu accueilles la douleur, la peur et l’émotion.

Cela ne t’effraie plus, il n’y a plus d’identification.

Le temps de la compensation et du soulagement, est révolu.

Car tu le sais bien mon Ami, plonger dans tes ténèbres est le prix à payer pour retrouver la Lumière.

Arrive enfin ce moment ou tu réalises que tu n’es rien, que tu n’es personne.

Que tu avais cherché désespérément ce qui ne t’avait jamais quitté,

Que tous ces efforts fournis et ces quêtes incessantes t’en avaient éloignés.

Que ce que tu cherchais avait toujours été là, tapis au fond de toi.

Au plus profond de ton coeur Dieu t’attendait.

Le fini et l’infini s’épousent enfin,

Ton regard, tes mots et tes gestes sont les siens.

Le silence est ton nouveau langage,

On ne voit plus que Lui en toi et ses innombrables visages.

Tu sens qu’en ton sein tu portes la vie sous de multiples formes

Et que dans ton coeur le monde entier frissonne.

Les parts de toi que tu juges

Que tu cherches à cacher

Que tu refuses d’accueillir

Par honte, par peur ou bien par culpabilité,

Mon coeur les sent mon ami,

Mon coeur les voit.

Il se déploie alors sans aucun effort

Pour les aimer et adoucir leur peine,

Pour qu’elles soient reconnues

Comme n’étant pas ombres,

Mais bel et bien Lumière.

Ses bras de géant embrasse toutes les dimensions de ton Être

Pour qu’enfin tu te déposes,

Que tu te reconnaisses

Et que tu cesses de te faire la guerre.

T’abandonnant enfin à ce qui est,

Acceptant le voyage,

Tu sens que ce qui t’enlace, te porte et te console

Est bien plus qu’une personne,

C’est l’Amour même, le sans nom, le sans forme.

C’est Lui qui te voit, Lui qui t’embrasse.

Plongeant alors dans son regard,

Des larmes coulent sur ton si doux et si beau visage,

Des larmes divines venues briser tes derniers remparts.

Tu reconnais alors immédiatement

Ce doux parfum d’éternité.

Ici et maintenant tu es à la maison

Celle que tu n’avais jamais quitté.

Toi qui avais confondu l’Amour véritable

Avec des sentiments toujours fluctuants,

Le recherchant désespérément,

Et pourtant le fuyant à chaque instant

Pensant que l’amour faisait souffrir

Alors que c’est Ton absence,

Qui de ces souffrances en était l’origine.

Toi qui l’avais si souvent objectivé

Et qui avais souffert de la perte

D’un amour que tu avais pris pour vrai,

Voilà que tu baignes dans ce vaste océan,

Que tu te laisses porter, bercer, aimer par l’amour même.

Voilà que tu es, océan.

Enfin tu sais qui tu es et d’où tu viens.

Tu prends enfin conscience

Que ta fragrance est unique

Qu’il te faut pour ton bien

Et pour le bien de tous

Jouer ta propre musique.

Tout ce qui n’est pas la vérité te sera montré. 

Inévitablement tu entendras toutes ces voix 

Qui à travers toi auront besoin de hurler 

Et qui, par toi, auront besoin d’être aimées. 

Arrivera un jour, où, croyant être arrivé

Tu tomberas dans le piège 

De l’ego qui pour la lumière se fait passer. 

Tu commenteras tes exploits et ta progression 

Et sous couvert de bonnes intentions

Tu déverseras sur cette terre ta suffisance, tes peurs et tes limitations.

L’ego se cachera subtilement à différentes étapes 

De ce chemin qui te mène à la maison

Car tu entretiens depuis si longtemps une intime relation 

Avec ce personnage, avec ce  « quelqu’un »

Qui, ayant peur de mourir 

Cherchera toujours à devenir, à exister 

Dans le regard de son prochain. 

Mais au lieu de le diaboliser,

D’en faire ton ennemi juré,

Sert-en de cet ego et de ses pièges 

Pour te libérer de ses histoires et de toi-même. 

Il te suffit simplement d'élever ton regard, 

De voir de plus haut les pensées du personnage. 

De prendre de la distance, de te désidentifier 

Car la tentation sera forte de te victimiser. 

Ne détourne pas ton regard. 

Vois mon ami le mouvement de ces vagues

Depuis un espace si vaste de silence et de paix 

Pour transcender l’expérience et pour te libérer 

De toutes ces choses que tu avais pris pour vrai. 

Et n’oublie pas que la Grâce t’accompagne

Dans ce voyage que l’on nome la vie, 

Voyage, mon ami, qui jamais ne finit. 

Qu’il doit y avoir une urgence au plus profond de toi,

Une sincère détermination de chaque heure, de chaque seconde

A incarner et partager ta Nature Profonde.

Chaque geste, chaque regard,

Chaque parole par toi prononcée

Révèle à l’univers ton degré de liberté.

Chaque pensée et chaque acte

Disent de toi à l’instant T qui tu es.

Profondément engagé sur le chemin

Qui te mène à ton unicité

Le monde se transforme.

A chaque instant ton souffle nous informe

Si tu te libères enfin d’une existence morne

ou si tu replonges dans l’illusion.

Dans l’ici et maintenant

Peurs, doutes, croyances et conditionnements

Te seront révélées

Pour que tu retrouves enfin ton intégrité.

La trame de l’univers bougera sans cesse

Selon ton degré de responsabilité.

Mon Ami, tout respire à travers toi.

Sois vigilant, à l’écoute et bien Présent.

Choisis toujours l’amour et la liberté

Pour que ton monde, à chaque instant

Soit une ode à la beauté, à la simplicité et à la joie.

Pour qu’il soit le reflet de ce qu’il y a de plus pur en toi.

Souvenir d'éternité

 

Je me nourris de ton regard, de tes gestes,

De ton silence et de tes mots.

Ma nourriture est ta Présence,

Ton unique fragrance.

Elle est pour moi le mets le plus riche,

Le plus délicat et le plus précieux.

Elle ne vient pas combler un manque

Mais raviver un souvenir d'infini et d'unité.

Elle vient comme une douce mélodie

Me parler d'Amour, de Joie, de Paix et de Sérénité.

Dans cet instant unique sans cesse renouvelé,

Où ce que nous partageons est un moment de pure éternité

Je me souviens de tout,

De nos deux coeurs ne faisant qu'un,

De notre souffle,

De notre respiration sans fin.

T'en souviens-tu mon Ami de ce Paradis,

Où rien n'a commencé,

Et où rien ne finira jamais.

Tu auras des certitudes 

Qui vont te rassurer, 

Des sortes de béquilles 

Sur lesquelles te reposer. 

Mais un jour viendra 

Ou Dieu avec tout son amour 

Te les retirera, 

Car ces croyances sur lesquelles tu te cramponnent,

Te figent et t’emprisonnent. 

La vie est un mouvement permanent,

Ta vérité d’aujourd’hui 

S’effacera au profit d’une autre dans un moment. 

Et qui es tu mon Ami

Si ce n’est la vie elle-même ?

Bientôt tu t’entendras dire, 

Je sais que je ne sais rien.

Tu seras alors dans l’ouverture, l’humilité et la découverte.

Tu seras silence qui n’est pas forcément se taire, 

Ni se retirer du monde dans une grotte ou bien dans un monastère. 

Ce silence qui est avant tout un état intérieur, 

Celui de ces êtres ayant eu le courage

De se libérer du passé et de remettre en question 

Leurs convictions, leurs idées, leurs traditions.

Qui n’ont plus rien à prouver ni plus rien à faire, 

Qui s’offrent à chaque instant  

S’oubliant dans ce don. 

Il savent que la véritable action 

Est souvent invisible à nos yeux

Et que l’amour peut-être infiniment silencieux. 

Ils n’essaient pas non plus de se convaincre 

En le disant à tout bout de champ,

Qu’ils sont tout amour et libérés de leurs peurs.

Ils incarnent simplement la félicité et le bonheur. 

Emanent de leur corps, de leur chair de chacune de leurs cellules

Ce doux parfum d'éternité, cette douce symphonie 

Qui, si nous la suivons, 

Nous ramènera inévitablement à la maison. 

Mon Ami,

Comment veux tu que l’Amour entre dans ta demeure si celle-ci est habitée par la peur ?

Ta façon de voir en dit long.

Lorsque tu dis aimer, parfois, ce n’est que possession.

Sois honnête, observe toi dans tes regards et dans tes gestes.

Y ‘a t’il attente, espoir, projection ou bien le silence règne t’il en Maître ?

Ne confonds-tu pas état d’amour et sentiments ?

L’état d’amour est immuable, les sentiments sont fluctuants.

Lorsque tu tombes dans le piège d’un amour sentimental

Tu es comme une rose dépourvus de ses pétales

Et qui, par conséquent, n’a plus que ses épines à nous offrir.

 

Mais un jour viendra où l’Amour te demandera de sortir…

 

Observe toi mon Ami,

Progressivement cette profonde méditation te fera découvrir des espaces dépourvus de violence et de haine.

Tu entendras le langage de l’Amour qui n’est que silence et prière.

Certes, de tous les défis, celui-ci est le plus grand !

Il te faudra tout abandonner, tout ce que tu crois être,

Te dépouiller de ton identité, de ton passé, de tes étiquettes.

Cette quête te donnera le vertige, provoquera des tremblements,

Peut-être aussi auras tu peur de mourir ?

Seulement, ce n’est qu’après t’être rendue totalement

Que tu t’apercevras que, mort, tu l’étais déjà, avant.

Aujourd’hui tu respires, enfin tu es vivant !

Tu découvres que L’Amour est ton état d’Être,

Qu’il est le sens, ta fragrance, ton doux parfum,

Et que de ce centre tu pourras véritablement aimer quelqu’un.

Le rencontrer profondément et non plus en périphérie,

Et qu’à travers elle, ou bien lui,

C’est l’humanité toute entière que tu bénis.

Je ne t’ai jamais rencontré

Je te connais depuis toujours.

Je te sens, je te vois,

Partout où Je suis, tu es là.

Nous ne sommes pas liés,

C’est bien plus fort que ça,

Tu vis et vibres en moi.

Je suis ce que tu es

Et vice versa.

Me mentir serait te mentir à toi-même

Te renier, serait renier l’Amour même.

Lorsque tu as le courage de te dévoiler,

Ce n’est pas seulement ton ciel qui se dégage,

Mais le ciel de toute l’humanité.

Lorsque tu luttes et lorsque tu condamnes,

Que tu penses être une entité séparée

Attachée à ses croyances et à ses dogmes,

Ce n’est pas simplement ton coeur et mon Coeur qui saignent,

Mais le coeur de tous les Hommes.

Je Suis ce que tu es,

Tu es ce que Je Suis,

Si tu te perds,

Je me perds aussi.

Tant que notre passé sera bien présent,

Nous serons toujours les esclaves du temps.

Sur l’écran blanc de notre vie

Nos ombres d’aujourd’hui seront notre avenir.

Tant que nos mains, nos coeurs et nos yeux seront clos,

Elles se projettent et se projetteront,

Nous donnant sans cesse l’amère impression

De rejouer le film et de tourner en rond.

De vivre un cauchemar, d’être privés de nos ailes

Et de ne plus pouvoir sortir de cette boucle temporel.

Apporter une réponse neuve au passé qui se rejoue,

Demande du courage et beaucoup d’humilité.

C’est aussi s’incliner, c’est se mettre à genoux,

Face à cette Divine perfection, à bien plus grand que nous,

Qui nous a offert, nous offre et nous offrira toujours,

L’opportunité de nous aimer et d’être aimé en retour.

Quand l’ego se plaint, juge, condamne.

Lorsqu’il se sent menacé et cherche des alliés dans la bataille par lui menée.

Lorsque tous les moyens, sont bons pour fuir quand la peur de mourir se fait sentir.

Lorsqu’il se victimise, se sent abandonné, trahit, humilié.

Lorsqu’il se sent repus par son sentiment de supériorité ou d’infériorité.

Quand il creuse le fossé nous éloignant un peu plus de notre Êtreté,

Qu’il rejoue à son avantage l’histoire cherchant désespérément à l’extérieur des coupables,

L’Amour dit « tout est ma création ».

"Tout est juste et tout est parfait".

Ce qui apparait, quelqu’en soit la forme et l’intensité, est ce que j’ai demandé à voir, à vivre, à sentir, à expérimenter,

Pour que l’Amour que Je Suis s’expanse et se partage encore davantage.

Il faut beaucoup d’humilité et de courage pour affirmer « ceci est ma création » !

Pour se dépouiller et s’élever au dessus des pensées.

Pour s’incliner et se soumettre à Sa Volonté.

Celui qui se soumet sincèrement se fond et s’unit au grand tout.

Il pénètre dans un tout autre espace, une toute autre dimension.

Mon Ami,

N’est-il pas temps de grandir ?

De devenir ces « simples d’esprits » qui ne prennent pas partie, ou si partie il y a à prendre c’est toujours du côté de l’amour que doit se pencher la balance.

Aussi, Sais-tu que lorsque tu acceptes une partie pour en rejeter l’autre c’est renier ton désir d’unité et ton pouvoir de création

C’est entretenir le conflit, la souffrance, la séparation

Et creuser le fossé t’éloignant encore un peu plus de ton Êtreté ?

Combien de violences encore et combien de guerres faudra t’il à l’homme pour qu’il sorte de sa cour d’école ?

Pour qu’il grandisse et entre dans la Maîtrise ?

Combien de souffrances pour qu’enfin nous nous responsabilisions ?

Pour qu’affamé, l’ego capitule

Que de sa brutalité, sur ce monde, il ne reste plus rien

Et qu’enfin nous devenions des êtres humains ?

Mon ami,

Es-tu prêts à faire tomber les masques ?

Auras-tu assez de courage pour te montrer nu et vulnérable ?

Es-tu prêt à baisser les armes, à ne plus jouer comme un enfant aux gentils et aux méchants

Et attendre, étant adulte déjà, que l’on te change tes langes ?

Oseras-tu t’incliner et remercier d’âme à âme le messager venu fendre ton armure pour que la Lumière puisse te traverser ?

Sauras-tu voir que les moments difficiles sont des opportunités ?

Car le sais-tu mon Ami,

Tu n’as point d’ennemis sur terre mis à part toi même.

Sache que ce que tu as décidé d’incarner ici et maintenant se répand dans toutes les directions,

Et comme des graines par toi semées,

Tu feras la récolte demain de ce que tu auras manifesté.

Aussi sache que tes lectures et cercles spirituelles ne servent à rien

Si ces enseignements restent dans ta tête et ne se font pas chair

Et si au moindre tremblement tu juges et te détournes de l’amour même.

Alors n’accuses point autrui de tout ton malêtre,

Prends enfin tes responsabilités si tu veux voir ton monde se transformer

Et Si ton aspiration la plus profonde est véritablement d’Aimer.

Mon Ami,

La liberté ne consiste pas à pouvoir se déplacer à sa guise,

D’un point A à un point B.

D’un certain point de vue,

Libre tu l’es et l’as toujours été.

Ceci étant dit, tu es ici incarné,

Et il se pourrait que dans certaines de tes cellules, se soient logées

Des mémoires, de rejet, d’abandon, de persécution auxquelles tu t’es identifiés.

Des croyances et des conditionnements qui t’empêchent de respirer.

Ces parts d’ombres ont besoin que tu leur rappelles qu’elles sont pure Lumière.

Elles réclament ta Présence et désirent s’abreuver de ton essence.

Ce n’est que lorsque tu auras tout aimé, tout embrassé et embrasé,

Lorsque tu auras traversé avec courage tout ton enfer,

Que tu seras vide, léger et sans étiquette,

Que plus aucune de tes cellules ne croiera en autre chose que la vie éternelle,

Que tu seras sur cette terre, véritablement libre mon frère.

J’ai tant voulu être la bonne personne,

Celle à qui l’on pouvait se confier,

Celle sur qui l’on pouvait toujours compter.

J’ai longtemps cru que cela me rapprocherais des autres

Et servirait ma quête d’unité,

Quand en vérité, cela m’en éloignait.

J’ai longtemps cru que c’était de l’amour de répondre oui quand tout en moi criait non.

Que cela faisait de moi un être généreux, à l’écoute et bienveillant.

Je ne voyais pas que sous couvert de bonnes intentions,

Je n’offrais que mes peurs et mes conditionnements.

Inconsciemment je donnais pour recevoir.

Tout en moi criait famine, à l’aide, oh désespoir !

Comment peut-on aimer quelqu’un qui ne s’aime pas ?

La mission est impossible et les miroirs,eux, ne trichent pas.

Alors, comme tout est divinement bien orchestré,

Arrive ce jour où, las de souffrir, d’attendre et d’espérer,

Nous décidons qu’il est grand temps de nous aimer.

Nous prenons le risque de déplaire pour nous être fidèle,

Et apprenons à dire non pour nous dire oui à nous-même.

Un regard doux et bienveillant se pose sur nos ombres,

Qui réchauffées par tant d’amour

se souviennent qu’elles sont lumière.

Étant présent et présente à nous-même,

Oubliant ainsi la quête et ce rêve qu’était l’éveil,

Un profond silence enfin se révèle

D’où jaillissent l’amour; la paix, la joie et la sérénité.

Ce que nous sommes de toute éternité.

TA DEMEURE

« Dans le mouvement incessant du monde, tu ne trouveras pas le repos.
La Paix que tu désires tant réside en toi et en toi seulement.
Toutes ces agitations t’invitent à revenir au centre,
A rentrer à la maison,
A goûter enfin au silence.
Au coeur du coeur de la Présence,
Dans cette demeure éternelle où rien ne vient et ne va,
Où tout et son contraire n’existe pas,
Tu trouveras ce que tu es et ce que tu as toujours été,
L’Amour, la Paix, la Joie et la Sérénité.

C'est ici même que t'attend l'Être Suprême."
 

« Fais du vide ton refuge et du silence ton langage.

La vérité peut se passer de mots.

Affirme aujourd’hui que tu es libre !

Tu l’as toujours été et le seras toujours.

Seul ton attachement au monde physique et psychique t’emprisonne.

Reste là, tranquille, sans attente, sans chercher à devenir.

Tu es ce moment unique qui contient tout.

Le tout en l’Un et L’Un en tout.

L’immuable au sein duquel tout peut advenir »

 

« Croire en Soi c’est croire en l’Amour et en la Vie éternelle. C’est entrer dans la danse de l’incarnation, en sachant que tout ce que nous voyons, à chaque instant, est le reflet de notre état d’être. »

Céline Herminie

« Credere in se stesso, e credere nell’Amore e nella vita eterna. E entrare nella danza della incarnazione, sapendo che ciò che vediamo, in ogni momento, e solo il riflesso del nostro stato di essere. »

Nous recherchons l’amour, la beauté, la paix et la sérénité mais nous sommes inconsciemment attachés à nos souffrances.
Étonnement, les ressentir nous sécurise, elles nous donnent l’illusion d’être vivants et en même temps nous cherchons désespérément à les fuir.
Nous nous mettons alors à tout contrôler, nous cherchons à nous mettre à l’abri croyant pouvoir nous en protéger.
C’est une lutte permanente, un combat usant mené contre soi, contre la vie.
A ce niveau là de conscience, prendre nos responsabilités nous est impossible car cela voudrait dire lâcher le masque de la victime.
Cependant, la vie qui nous aime fera tout pour nous sortir de notre si long et si profond sommeil et si nos résistances sont fortes, elle saura se montrer sévère.

Arrive alors ce jour où, prenant conscience que nous avons créé ce champ de batailles, que nous en sommes les seuls et uniques responsables, ce jour où, ne pouvant plus blâmer les autres et les circonstances et où, las de rejouer inlassablement les mêmes histoires, las de nous renier, de nous abandonner par peur de ne pas être aimé, nous adoptons enfin un nouveau regard.
Nous découvrons la supercherie du personnage, qui, croyant aimer, pensant donner,
ne faisait en réalité que quémander et déverser sur ce monde sa médiocrité et toute sa violence.
Nous réalisons que seul un retournement, une descente parfois vertigineuse dans nos abîmes est la voie royale, celle qui mène à la reconnaissance de notre nature Divine, à la liberté ,et que seul un être libre peut véritablement aimer.

Se jeter corps et Âme dans l’inconnu,

Humer l’odeur du souffre

Et y trouver mon souffle.

Faire de mon enfer

Un paradis sur terre.

Dans une eau toujours en mouvement,

Dans un déséquilibre permanent,

Je jetterai l’ancre.

Pour sentir mes tremblements,

Goûter à mon insécurité

Et y trouver la Paix et la Sérénité.

C’est Dans le poison je trouverai la guérison,

Le remède à tous mes maux

Pour être Pure Présence.

Le repos de tous mes mots

Pour n’être que silence.

Dans ce trou béant,

Dans cette solitude abyssale, Je trouverai le graal,

Le diamant pur que Je Suis.

Dans le froid et la glace se réchauffera mon coeur,

Il n’aura plus jamais peur,

Peur de mourir d’Amour,

Puisque l’Amour jamais ne meurt.

C’est dans ces morts successives,

Dans cette combustion divine,

que « je » se fondra dans l’amour que Je Suis

Et qu’il me sera donné d’affirmer :

« Je suis la vérité».

Mon Ami,

Sais-tu que ce que tu vois avec tes yeux d’humain n’est pas réel ?

Qu’au delà de cette vision limitée se trouve une toute autre réalité ?

Que lorsqu’un événement vient te confronter,

Au delà de ce que ton mental voit et te fait croire,

Bien d’autres choses sont en train de se passer ?

L’Amour est en train de créer sa plus belle oeuvre.

Et plus tu te dépouilles de ton identité personnelle

Plus tu deviens tendre, perméable à la Lumière

Tu découvriras alors qu’avant tu ne voyais rien.

Que les voiles enfin tombés te donne accès à la vision vraie,

Celle de l’UN.

Sur ton chemin, Il se pourrait que parfois tu te mettes à trembler

face aux épreuves par toi endurées.

Les doutes et les pensées resurgiront du passé,

Mais si tu demeures silencieux dans l’ici et maintenant,

Ton navire jamais ne pourra chavirer.

Le mental qui essaiera d’abattre ses dernières cartes

sera, par toi, immédiatement démasqué.

Mon Ami, ne te décourage pas face aux épreuves de la vie,

Elles te seront utiles afin de rendre ferme le Soi.

Alors, même si l’épreuve te semble difficile,

Assieds toi un instant et regarde …

Tu sais maintenant voir au delà des voiles,

Tu sais que tu es en train de mettre au monde

La conscience non née, la Pure Présence que tu es.

Tu devras sur ton chemin, par moments être éprouvé.
C’est Lui qui te façonne.
Il te brise, il te met à terre, il te fait parfois mordre la poussière,
Pour que se casse enfin ta coquille tenace ;
Pour que ton coeur soit tendre et non plus un coeur de glace.
Il détourne ton regard du monde et des choses illusoires
Préparant tranquillement la tombe de ton tout petit moi,
Pour qu’un jour, enfin, tu puisses faire le deuil de ce pauvre pantin blafard et de son orgueil ;
Et que les larmes par toi versées, détruisant tous les barrages par l’ego érigés,
T’ouvrent enfin la porte qui jamais ne fut fermée.

Sur ce chemin où il n’y a pas à cheminer,
Où le but jamais ne s’atteint,
Où il n’existe pas de clap de fin,
Est vivant le coeur de celui qui sait mourir.

Sur ce chemin où il n’y a personne pour cheminer,
Est grand et courageux celui qui sait tomber.
Sa plus belle oeuvre est d’avoir su mourir,
Pour que l’Amour ne soit pas un Amour de pacotille,
Qu’il n’émane pas de la personne,
Mais bel et bien de Lui, Le sans nom, Le sans forme.

Céline Herminie

LUMINEUSE ANNÉE

Il est temps de montrer son courage.

Chers Amis, 


Que puis-je vous souhaiter en cette nouvelle année, car, tous vos voeux, avant même que vous les prononciez, sont déjà exaucés ?
Toutes les expériences, quelle que soit leur intensité, seront autant de présents désirés par votre Âme en quête de Vérité.
Certes, la forme que cela prendra ne sera sans doute pas celle espérée par le « moi » qui immédiatement jugera, rejettera ces présents dissimulés. 


Alors tout ce que je peux vous souhaiter, c’est de renoncer à vous-même, d’échapper au monde et ses chimères. 
Que vos ombres se fondent dans le soleil.
Je vous souhaite d’entendre les mots du silence, d’être touché par la Grâce d’un regard, d’un sourire, d’une Présence. 
Je vous souhaite de prendre conscience qu’il n’y a nul par où aller et rien à réussir.
Que votre aspiration soit pure, qu’elle soit sublime ! 
Que sur ce chemin, corps et âme vous vous engagiez.
Que plus aucune excuse vous trouviez.
Que vous cessiez de vous renier. 
Que vous soyez sincèrement déterminés à Le rencontrer. 
Que rien ni personne ne vous fasse renoncer, aux voeux par votre Âme en amont prononcés
Que tout son Amour vous incarniez pour enfin comprendre le verbe Aimer. 


Voici tout ce que Je vous souhaite, du plus profond de mon Être   


Céline Herminie
 

Mon Ami,

Tu es venu sur cette terre pour Aimer.

Voilà ta seule et unique mission.

Tu n’as rien d’autre à accomplir et rien d’autre à léguer.

Tu n’as pas à devenir, tu peux donc te reposer.

Alors face à ce qui te semblera injuste,

Face au rejet et face à l’ignorance,

Face à ce qui te semblera cruel et douloureux,

Face au jugement et à l’intolérance,

Aime.

Garde ton coeur toujours grand ouvert.

Vois l’opportunité qui t’es offerte d’Aimer,

D’affirmer ce pour quoi tu es venu t’incarner.

Offre toi mon Ami et oublie toi dans cette offrande.

Au plus profond de ta demeure,

tremblant de peur,

vit un enfant.

Son grand coeur n’aspirait qu’à aimer.

Seulement voilà, il ne fut pas considéré.

Il se sentit parfois même rejeté et abandonné.

On lui demanda même de se taire.

Il bâillonna alors ce grand coeur innocent

qui souhaitait simplement offrir au monde son unicité,

L’amour, la paix, la Joie et la Sérénité.

Se recroquevillant tel un foetus dans le ventre de sa maman,

Il resta là, tapi dans le froid, attendant d’être reconnu par l’adulte que nous sommes devenu.

Qu’il le prenne dans ses bras, qu’il le rassure en lui murmurant tout bas :

« Ne t’inquiète pas, je suis là.

Enfin, très cher enfant,

tu vas pouvoir offrir au monde ce que tu es,

Car plus jamais je ne t’abandonnerai.

Enfin, tu vas pouvoir t’émerveiller,

laisser parler ton coeur

sans jamais plus trembler.

Enfin toi et moi ne formons plus qu’un.

Réunis nous le sommes pour toujours.

Alors réjouis toi très cher enfant, `

car dorénavant à chacun de tes pas,

tu sèmes et sèmeras

des graines d’amour et des graines de joie ! »

Celine Herminie

"Ton Paradis est en enfer, aie le courage de descendre dans ses abîmes"

Céline Herminie

Fous d'Amour

A tous ceux qu'on dit fous, marginaux, différents, passionnés et passionnants, déraisonnables, naïfs et utopistes...

A tous les fous d'Amour ...

 

On me dit que c’est trop,

On me dit que c’est beaucoup,

Que ce monde est complètement fou,

Que je suis dingue aussi parfois,

Qu’il y a des choses qu’on ne dit pas.

On me dit sans limite,

Que ma folie est à bannir,

Que je suis trop démonstrative,

Qu’il me faudrait plus contenir.

On dit de moi que je suis trop intense.

Qu’il faudrait que je me calme, que je grandisse un peu.

Mais les grands sont bien trop ennuyeux.

Me rapprocher de l’enfant Dieu, voilà qui est joyeux !

Ne pas quitter ce monde en étant vieux et beaucoup trop sérieux.

On me dit que c’est trop d’amour

Que mes élans du coeur font parfois très peur

Que ce qui est normal c’est de tout contrôler

De faire taire ce coeur, de le brimer

Si vous saviez tout ce qu’il y a

Dans ce grand coeur qui bat, qui bat

Dans cet espace sacré

Qui n’aspire qu’à aimer ?

Aimer encore plus, aimer davantage,

Tout unir et tout embrasser,

Du vieillard à l’enfant

De la rose au tyran

De l’oiseau au soldat

De l’étoile au paria

Cet amour que vous cherchez à limiter

A enfermer dans une cage,

Cet amour si souvent incompris

Venant des cieux, venant de Lui,

Cet amour là qui vous fait peur,

Qui n’attend rien, qui est gratuit,

Est l’essence même de ce que nous sommes

C’est notre voix(e), notre guide, notre boussole.

Cet Amour qui est un état, une puissante vibration

Qui ne choisit pas sa destination,

Qui s’offre, qui se répand

Est l’état de celles et ceux s’étant reconnus

De celles et ceux ayant disparus.

Si vous saviez comme ce coeur saigne

Quand il ne peut aimer plus

Aimer toujours, aimer encore

Aimer follement, aimer à mort.

Mon Dieu, faites que notre véritable voix raisonne !

Que nous soyons tous fous d’Amour !

Débordant d’Amour !

Excessifs et déraisonnables !

Qu’il n’y ai plus aucune limite, aucune barrière, aucun barrage !

Que lorsque Joie il y a

Qu’elle s’exprime en éclats !

Que la tristesse nous traverse

Avec force et fracas !

Que tout soit embrassé, aimé avec une telle intensité,

Pour que lors du jugement dernier,

Nous ayons tout gouté et rien à regretter.

Je te sens, Je te vois,

Je t’accueille dans ma demeure.

Reste autant de temps qu’il te faudra,

N’est plus peur, JE SUIS là.

Je t’ai si souvent rejetée,

Si souvent jugée, abandonnée.

Et sans cesse tu revenais frapper à ma porte.

J’ai tout essayé pour ne pas te sentir

J’ai usé de tous les artifices,

J’ai même essayé la spiritualité.

Mais tu ne t’es jamais découragée.

Tu frappais même de plus en plus fort !

Puis un jour j'ai compris.

Tu n’étais pas mon ennemie !

Je te voyais comme quelque chose de terrifiant,

Alors que tu n'étais qu'une enfant,

Une part de moi blessée

Qui réclamait l’Amour, la paix, la Joie et la Sérénité.

Tu avais besoin, de ma Présence.

Laisse toi couler mon Ami,
Glisse vers tes abîmes.
Pour la première fois ne te débats pas,
Ne cherche pas de solution.
Laisse faire ce processus alchimique,
Laisse mourir ce qui doit mourir.
N’essaie pas d’être fort,
N’essaie pas de tenir bon.
Observe ta propre disparition
Écoute les plaintes de ton ego
Vois tes larmes emporter ses dernières résistances.
Suis le chemin qu’emprunte la douleur,
Elle te mènera sans nul doute au plus profond de ton coeur.
Ne sois pas effrayé par tant d’obscurité,
L’ombre n’est que Lumière s’étant oubliée.
Permets-lui de se souvenir qu’elle est Pur Amour
Ne la laisse pas dans l’oubli plus longtemps
Berce la comme on berce un enfant
Écoute ses sanglots, ressens ses tremblements
Sois patient et observe mon Ami
L’orage tonitruant s’évanouir lentement.
Puis, plus rien ! Plus de vacarme !
Le Silence retentit sur le champ de bataille.
Alors lentement un doux murmure se fait entendre,
C’est le chant de ton Âme surgissant des décombres .

 

ll nous arrive parfois d'avoir un élan du coeur qui est très vite stoppé en plein vol par la voix de notre corps de souffrance nous indiquant qu'il serait bon de remettre à plus tard cette aspiration. Que ce n'est pas le bon moment, que ce n'est pas raisonnable.

Il trouvera tous les arguments pour que nous ne suivions pas notre propre voix(e).

Alors, nous commençons à nager à contre courant, à faire les choses à contre coeur, espérant une amélioration de notre monde extérieur afin de pouvoir, un jour, assouvir cet élan du coeur.

Dans ce processus auquel nous sommes confrontés, nous oublions une chose essentielle : la Mort !

Nous ne savons pas quand celle-ci viendra nous chercher et cependant nous agissons comme si elle n'existait pas, comme si elle n’allait jamais nous emporter.

Nous remettons les choses à plus tard sans savoir si plus tard il y aura.

Nous ne devrions jamais oublier cette grande enseignante et le tic tac de son horloge.

La Mort est l’amie de la Vie !

Elle nous invite à vivre intensément chaque seconde de cette incarnation à suivre nos élans du coeur et à réaliser nos rêves d’enfants.

Car plus tard mon Ami, il sera peut-être trop tard..

Alors, qu’elle voix(e) suivrais-tu si tu apprenais qu'il ne te restait que quelques semaines à vivre ?

Celle de ta tête, ou bien celle de ton coeur ?

Mon Ami,

Et si dans l’urne, tu insérais ton nom ?

Si tu te choisissais, enfin ?

Y’aurait-il encore des guerres, des conflits, des divisions ?

Si tu faisais le choix de l’Amour et de la responsabilité ?

Si tu décidais de dire OUI à ce moment sans vouloir le changer ?

Si tu décidais d’enlacer les parts de toi blessées,

D’accueillir, sans jugement aucun, ton obscurité ?

Tu sais mon Ami, ces ombres misent en lumière, grâce à ces « autres », par toi diabolisés.

Si tu pouvais voir, même une seule seconde, que ce que tu reproches à l’autre, est également en toi.

Que cet « autre » a accepté de jouer le « mauvais rôle » afin que tu puisses, te dévoilant, réaliser le Soi.

Pourrais-tu encore critiquer, stigmatiser celles et ceux qui t’entourent ?

Verrais-tu l’UN en tout, ou creuserais -tu encore le fossé semblant nous séparer ?

Et si dans l’urne, tu y déposais ton nom ?

La nature ne deviendrait -elle pas plus verdoyante, l’air plus pur, plus sain, plus respirable ?

Tes histoires se répéteraient-elles inlassablement, ou te renouvellerais-tu à chaque instant ?

Mais dis-moi mon Ami, quel est ton Nom ?

Mon Ami,
Pourquoi t’infliger tant de mal ?
Pourquoi penses-tu encore devoir lutter contre les éléments, devoir défendre tes idées et te mettre en sécurité ?
Pourquoi entretenir encore cette croyance que ton bonheur dépend de l’extérieur ?
Combien de temps encore vas-tu abandonner ton pouvoir, combien de temps encore vas-tu te renier ?

Ton salut mon Ami, viendra de la reconnaissance de ta Nature Essentielle.
Car le bonheur que tu recherches depuis si longtemps ne se trouve pas, il ne s’acquiert pas.
Le bonheur, mon Ami, est ton Essence au même titre que l’Amour, la Paix et la Joie.
Le bonheur, c’est de voir l’Un, là où nos yeux d’humains conditionnés voient la différence, la séparation, la cruauté et la violence.
C'est la véritable Joie, la Félicité est là.
Il est vrai qu’il n’est pas toujours aisé de voir les choses ainsi ;
De voir l’Un en tout et tout en l’Un, lorsque l’on a cru si longtemps être une entité séparée.
La victime que nous croyons être n’est jamais très loin.
Cela fait parfois des siècles que nous l’entretenons, que nous maintenons ce clivage.
Il faut beaucoup de courage pour prendre ses responsabilités, pour découvrir, puis embrasser, ce qui jusqu’alors semblait nous emprisonner.
Pour unir, ce qui semblait être séparé.
Pour ramener au coeur de la Présence nos "moi" égarés.
Il suffit d’un retournement, d’un regard tourné vers l’intérieur, d’un engagement sincère sans cesse renouvelé, pour que rayonne enfin dans ce monde manifesté, ta Beauté, ta Lumière, ta Splendeur Éternelle.

Mon Ami,

Lorsque je te confie mes peines les plus profondes,

Peux-tu m’écouter sans essayer de me venir en aide, sans essayer de me sauver ?

Peux-tu rester là, faire silence, et respirer au coeur de cette douleur avec moi ?

Peux-tu t’unir à ma peine et l’embrasser ?

Car sais-tu mon Ami, Parfois, l’aide la plus précieuse, est la Présence Silencieuse.

Mon Ami, ne dis pas de moi que je suis spirituelle ou éveillée.

Ne m’enferme pas dans ces concepts.

Permets-moi d’accueillir ma force et ma fragilité.

Ma puissance et ma vulnérabilité.

Mon univers est un arc en ciel de sensations, une vaste palette d’émotions qui dansent au gré du vent.

Si tu me voyais vraiment, tu découvrirais en moi ces vives couleurs que sont la peine, l’impuissance, la douleur et la joie.

Tu sentirais la rage, le doute et le désespoir aussi parfois.

Ne m’enferme pas, ne me limite pas car ce que Je suis ne rejette rien de tout cela.

Ce que Je suis l’embrasse, s’unit à cela et s’unissant, l’embrase.

L’amour que nous sommes ne connait aucune limite, aucune frontière.

Ce que nous sommes n’a aucune préférence, aucune référence.

Tout est toujours neuf et tout est toujours parfait.

Mon Ami, Offre toi à tous ces moments, à toutes ces émotions que tu sens.

Ce sont des rendez-vous d’Amour offerts par Dieu.

Ne désire rien d’autre, n’essaie pas de comprendre.

Comprendre c’est vouloir posséder, figer.

Comprendre mon ami, c’est mourir.

Rien ne t’appartient, et n’ayant rien, tu possèdes absolument tout.

Sois simple et léger mon Ami.

Un coeur pur doit être ton seul et unique bagage durant ce voyage.

Avance sans but et sans laisser de traces.

Brule d’un désir ardent de Le rencontrer.

Soumets-toi à sa volonté.

Descends encore et encore sans repère ni boussole.

Plonge dans tes ténèbres pour en extraire l’or.

Car tu le sais bien mon Ami, descendre c’est monter.

C’est tomber en Amour de chaque ombre croisée.

C’est s’incliner, mettre un genoux à terre avec humilité.

Descendre mon Ami, c’est Rayonner.

Sois absence pour être Présence.

Sois silence pour être Écoute.

Renonce à devenir pour n’être plus rien ni personne.

Pour qu’enfin, ton son primordial résonne.

OSER ÊTRE

2022

Cher Ami,

Le monde que tu vois est la parfaite expression de ce que nous portons.
Par conséquent, si tu souhaites qu’il s’ élève à la fréquence de L’Amour Véritable il te faut l’incarner !

Chaque réponse faite en ce sens, aura un impact d’une rare puissance.
Cessons tout jugement, toute réaction, reprenons notre pouvoir, rentrons enfin dans la maitrise, utilisons toutes ces expériences pour incarner ce que nous sommes.

Il est temps de rendre réel tout ce que tu as appris, d’incarner ta nature véritable !
Nous éviterons ainsi que l’histoire se répète encore et encore..
N’avons-nous pas encore assez appris ?
Devons-nous encore et encore reproduire les mêmes schémas ?
Car ce que nous expérimentons depuis plus de deux ans maintenant n'est que la reproduction, sous une autre forme, de ce que nous avons déjà traversé de nombreuses fois. Exclusions, rejets, séparations, jugements, il y a les gentils et les méchants, une partie de la population qui a tort et l'autre qui a raison ... n'est-il pas temps de grandir ? N'est-il pas temps de cesser tout bavardage, de faire silence, de prendre nos responsabilités et d'honorer à chaque instant notre mandat ?

N'est-il pas temps d'apporter à ces situations une réponse neuve ?
Car, ne doute pas une seule seconde mon Ami, que l'Univers, avec tout son Amour, te replacera inlassablement dans le même type de situation pour qu'enfin tu oses lâcher tes anciens repères, ton ancien monde, toutes tes croyances, tout ce que tu as appris, pour que tu oses, avec beaucoup d'humilité découvrir la réponse.

N'attends pas le changement. Sois le changement.
Ne lutte pas contre l'adversité. Accueille l'adversité.
Ne rejette pas la responsabilité aux autres. Honore ta responsabilité.

Prends conscience que tout ce qui vient à toi, à l'échelle individuelle ou collective, est précisément ce que tu as demandé à voir, à expérimenter pour grandir en conscience ; pour t'élever au plus haut degré de toi-même.

Si tu trouves qu'il y a des incohérences dans ce monde, es-tu certain d'être toi-même aligné avec tes aspirations ? Es- tu certain de respecter la voix de ton Âme en toutes circonstances ou, t'arrive t'il encore de la renier au profit d'autrui
par peur de ne pas être aimé ou de te retrouver seul ?

Il est temps de passer de la réaction à l'action. Du contrôle à la maîtrise. De transformer l'épreuve en initiation.

La réponse du coeur, celle qui est toujours neuve, l'action juste, vient du silence mon Ami.
Alors trouves cet espace de silence en toi.

Apprenons de nos histoires passées et créons l’unité en nous afin qu’elle se reflète à l’extérieur.
Que notre intention soit pure afin de transmettre une énergie pure.
Tu veux la Paix ? Incarne la en toutes circonstances…
Mon Ami, tu es la réponse, tu es la solution.
Tu ne la trouveras jamais à l’extérieur.

Je te souhaite donc, pour cette nouvelle année, d’apporter dans ce monde ton unicité.
Je te souhaite de voir que chaque expérience, aussi confrontante soit-elle, est une opportunité d’affirmer ta Nature Véritable, de l’incarner, de la rendre réelle.
Je te souhaite de plonger dans l’inconnu.
Je te souhaite de prendre conscience que rien ni personne ne peut amoindrir ce que tu es car tu es la Lumière Éternelle, Infinie. Tu es l’Amour, le Silence et la Paix.

Tu es ce que je suis.


Avec tout mon Amour,

Céline

Mon Ami, pourquoi me réponds-tu techniques et protocoles lorsque je te parle d’Amour ?

De travail sur soi, d’expériences extrasensorielles, de tous ces aspects phénoménaux qui changent et disparaissent sans cesse lorsque je te parle de ce qui est immuable ?

Cherches tu à devenir quelqu’un ou à incarner, manifester, offrir ton essence ?

Ne vois tu pas que sans Amour tout est vain ?

Ne vois tu pas que ce que tu recherches éperdument est l’Amour lui même ? Ta propre fragrance, ton essence …

Ce que tu es se cache derrière tous ces voiles d’ignorances, derrière cette illusion d’être quelqu’un.

Tu recours à la pratique pour devenir.

Mon Ami, observe ici la supercherie !

Comment peux tu devenir ce que tu es déjà ?

Alors plonge mon Ami, va tout au fond, n’ai pas peur du noir, de cette sensation de vide que l’on peut ressentir parfois.

Le silence est ton fidèle ami, ton allié dans ces retrouvailles avec Soi.

Abandonne toutes tes certitudes, ressens pleinement ce vertige. Il te faudra mourir encore et encore pour qu’enfin le doux parfum de ta Présence se répande à l’infini telle une fleur offrant sans effort, sa fragrance au monde.

 

 

Rester centré au milieu de la tempête

Soyons Inspirants

­

 

Le contexte actuel nous invite à prendre conscience de ce qui encore nous divise, nous fait peur et par conséquent nous emprisonne.

Toutes ces « privations » nous permettent d'atteindre la vraie Liberté, la Liberté intérieure. Ces dites « privations » nous poussent à nous réinventer, et à mettre en lumière, grâce à une extrême vigilance, une totale présence à Soi, tous les conditionnements, toutes les croyances, tous les jugements qui encore aujourd'hui nous maintiennent dans l'illusion d'être séparés, éloignés de ce que nous sommes. 

Tant que nous aurons la croyance que le monde des conséquences peut amoindrir ce que l'on est, que le responsable ou les responsables de nos maux sont à l'extérieur, et bien cela deviendra notre réalité. 

 

Il est temps de grandir en conscience, Il est temps de ne plus juger mais de comprendre son prochain et ce, malgré les avis divergents. Le comprendre, c'est ne plus l'identifier à ses idées, à ses opinions, à son ego, et donc, ne pas alimenter le nôtre. N'oublions pas que le jugement que nous portons à l'extérieur n'est que la conséquence du jugement intérieur que nous faisons peser sur les parties de nous-même qui sont encore en déshérence. 
C'est être en mesure de voir l'Amour en tout, même dans les situations les plus complexes car qui mène la danse si ce n'est l'Amour Lui même.
Le moment est venu de manifester notre identité véritable,       
d'entendre sa propre voix et de l'honorer. 

Il est grand temps d'être un exemple, d'être source d'inspiration pour celles et ceux restés dans le brouillard. 


Mener un combat, lutter, résister, c'est toujours plus d'égo et moins de lumière. 

Cela n'empêche pas l'action mais nous parlons ici d' action pacifique.
L'action pacifique demande beaucoup plus de courage et est infiniment plus puissante qu'une réaction qui elle prend sa source dans l'ego.

Agir en conscience c'est faire preuve d'une immense force là où le mental n'y verra que faiblesse. 

 

Tant que nous sommes divisés il nous est impossible de rentrer en communion avec l'autre, de le connaître véritablement et par conséquent de se connaître Soi. Cette division, est avant tout en chacun de nous, alors prenons nos responsabilités et créons l'unité en nous afin de manifester ce que nous sommes. 


Il est temps cher Ami, de voir ce qui nous unit et non ce qui nous divise car si tu te perds, je me perds aussi.

SIMPLICITÉ

 

De nos jours il nous est difficile d’être simples.

Il n’est pas aisé de poser un regard neutre sur ce qui nous entoure, de prendre du recul ou bien d’avoir un regard simple et vrai sur nous-même. Nous voulons tout comprendre, tout contrôler, tout étiqueter et tout posséder.

Sous couvert de bons sentiments, au nom de l’Amour et de la Liberté nous déversons sur ce monde notre violence.

Nos « belles actions » cachent souvent un besoin d’être aimé, d’être reconnu, une peur d’être abandonné, jugé… faisant de nous des personnes dépendantes et donc privées de notre plein potentiel.

Nos « bonnes actions » ne sont jamais gratuites et ne découlent donc pas d’un état d’être, un état d’Amour car, comme nous le savons, l'Amour n'attend rien en retour. 

Nous voulons un monde meilleur mais l’histoire se répète inlassablement. Pourquoi ? Parce que nous sommes attachés souvent inconsciemment à nos histoires. Parce que nous jugeons l'expérience que le Divin nous propose comme étant injuste ou négative, souhaitant toujours autre chose alors que c'est précisément cette expérience qui nous fera grandir. Parce que nous nous comportons souvent comme des enfants capricieux et insatisfaits.

Entendons -nous bien, même lorsque nous considérons une expérience comme étant positive, ceci reste un jugement. L'expérience étant jugée comme bonne attirera tôt ou tard la mauvaise. 

Notre regard se porte souvent vers l'extérieur oubliant que justement cet "extérieur" n'est que le reflet de notre monde intérieur. Chaque instant, le Divin nous offre la possibilité de nous responsabiliser, de nous aimer, de ré-unir dans cet ici et maintenant les parts de nous en souffrances et par là même, de reprendre le pouvoir que nous avons abandonné parfois depuis des éons. Il nous ouvre les yeux et nous montre que nous sommes de par nos mots, nos réactions, de par ce que nous portons intérieurement, responsables de notre création. Créations individuelles qui, qu'on le veuille ou non, impactent le collectif car nous le savons bien, nous ne formons qu'un. 

Nous pensons sans cesse à notre avenir et, ce faisant, c’est notre passé que nous projetons. Il ne peut en résulter quelque chose de neuf !

Nous cherchons la plupart du temps non pas la vérité et la liberté mais à avoir raison. Nous sommes incapables de faire le vide en nous, d’accueillir le silence. Nous ne voulons pas découvrir mais contrôler.

Nous souffrons.

 

L'arrêt de vos souffrances ne peut avoir lieu que suite, non pas à un travail que vous ferez sur vous, non pas grâce à un développement personnel mais bel et bien à tout l'Amour, toute la douceur et la bienveillance que vous vous serez apporté. Au courage que vous aurez d'accueillir vos parts souffrantes, vos autres "moi"  tapis dans l'ombre. Grâce à ce regard tourné vers soi en soi. A cet extrême vigilance. 

En résumé, à votre belle Présence.  

C'est un voyage à la découverte de votre véritable identité et un présent inestimable que vous ferez à toute la création. 

Vous découvrirez  L’ Amour, la Paix, la Joie, la Sérénité.

Ce que vous êtes de toute éternité mais que vous ne pouviez pas voir car trop voilés.

 

Reste tranquille, reste calme et silencieux.

Sois certain qu’un mental au repos te permettra de sentir ton doux parfum, celui de la Paix et de la Sérénité

Ta maison, ton Paradis est bien dans l’ici et maintenant mon Ami. 

Dans cette vaste demeure tout peut être accueilli, sans peur et sans jugement. 

Dans cette vaste demeure il n’y a plus de temps. Plus de passé, plus d’histoire, plus de poids. 

Ce qui est accueilli ne s’inscrit pas. 

 

 

2021

Chers tous,

Il est l’heure.

Ce que nous sommes doit se manifester afin, comme nous le désirons tous, accueillir ce nouveau monde que chacun espère.

Il est aisé de se déresponsabiliser. D’accuser le monde, la société, l’éducation de tous nos maux.

De porter un jugement sur l’homme, sur sa cruauté. Mais lorsque nous jugeons, condamnons autrui nous nous enfermons et nous condamnons nous-même. Si chacun aspire à ce monde meilleur il est grand temps de répondre à cette question : Qui suis je ?

Il est grand temps d’incarner notre Nature Véritable.

N’oublions pas que ce nouveau monde se construit à chaque instant, à chacune de vos respirations. Ce que vous incarnez aujourd’hui construit le monde de demain. Chacun de vos mots, chacune de vos pensées, chacune de vos actions ou réactions construit les fondations de ce monde.

Alors que puis-je vous souhaitez pour cette nouvelle année ?

Je souhaite que chacun prenne ses responsabilités. Que chacun se reconnaisse comme étant le bâtisseur de ce nouveau monde. Que nous prenions conscience que ce que nous faisons, disons, manifestons individuellement dans la Présence, nous impact tous et, par là même, prendre conscience que nous sommes absolument tous liés et bien plus encore. Qu’il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais rien de personnel puisque nous ne sommes personne.

Puissiez vous, à travers chacune des expériences que vous aurez à traverser y voir non pas l’empêchement mais l’opportunité, non pas le problème mais la solution.

Certains ont vu ou expérimenté durant cette année 2020 qui vient de s’achever douleurs, malheurs et sacrifices quand d’autres y ont vu l’opportunité d’Aimer.

Nous avons tous une vision différente du monde en fonction de notre niveau de conscience. Nous sommes tous uniques et unis et au delà de ça, il n'y a aucune différence entre nous car nous sommes tous le Soi.

Mais au fond, conscients ou pas, nous recherchons tous la même chose, nous avons tous le même objectif : « rentrer à la maison ». Nous avons tous la même volonté, le même désir : Aimer.

L’intensité Lumineuse qui se répand sur notre terre s’est amplifiée début 2020 et s’intensifiera encore en cette nouvelle année faisant remonter à la surface tout ce qui doit être vu et Aimer. Comment pourrions-nous accueillir la nouveauté si nous n’avons pas le courage de laisser partir l’ancien ? Comment les fondations pourraient-elles être solides si nous portons encore en nous des choses archaïques telles que de vieilles croyances, des conditionnements, de vieilles traditions, si nous portons encore des masques. Ayons le courage de prendre nos responsabilités et d’accueillir nos parts d’ombres qui ne sont rien d’autres que des parts de nous qui réclament notre Présence, notre Lumière, notre Amour. Nous avons toutes et tous ce courage en nous, nous l’avons seulement oublié. Oublié que nous avons accepté d’accompagner ce mouvement ascensionnel. Oublié que nous l'avons déjà vécu sous d'autres formes. Alors, si nous l’avons accepté, c’est qu’il n’y pas de victimes, de bourreaux ou de sacrifiés. Le réveil a sonné, depuis un moment déjà et il est l’heure de se reconnaitre enfin ! Que choisissez vous d’incarner, de manifester à chaque instant ? Ce sur quoi se porte notre regard s’intensifie. Alors puissiez-vous porter votre regard sur ce qui nous unit. Puissiez-vous vous émerveillez à chaque instant. Puissiez vous voir la Grâce et le Miracle partout où votre regard se posera. Et même si cela ne sera pas toujours aisé mes amis, puissiez-vous en cette nouvelle année voir le monde à travers les yeux du Divin.

Avec tout mon Amour,

Céline Herminie

Tant de choses semblaient me séparer du Soi. Tant de croyances, de pensées, de peurs et d’idées.

Des illusions, des mensonges, des mirages, des constructions mentales. Les voiles paraissaient pourtant si épais, si réels !

Et l’Amour à tout embrassé, tout calciné.

Il ne reste plus rien.

Personne à libérer, personne à guérir.

Toutes notions de passé, de présent et de futur ont disparus. Plus de volonté, plus de désir.

Le 2 est embrassé par le 1 et le 1 à son tour disparait.

L’Amour a tout embrasé.

Il ne reste plus rien ni personne ... tout ce qui apparait n’est pas réel, Il ne s’est jamais rien passé.

Silence…

Que recherches-tu vraiment Ami en voulant multiplier les expériences, en voulant developper tes capacités, en désirant évoluer ?
Que recherches-tu vraiment ?
D'où viennent ces énergies qui sous-tendent chacune de tes actions ?
Qui cherche ? Qui désire ? Qui espère ?
Pourquoi t’agites-tu ?
Reste tranquille et respire.
Tu n’as aucun but à atteindre et rien à réaliser car réalisé tu l’es déjà.
Si c’est la vérité que tu cherches il te faudra disparaître.
Es-tu prêt à ça ?
Tant que la croyance d’être quelqu’un subsiste, tu ne pourras pas découvrir la Vérité et tu ne seras pas libre.
Alors disparais !
C’est lorsque tu disparais que je te vois !

Céline Herminie

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